Liste des récipiendaires honorés en 2003 (pour les actes de 2002)
Le 17 novembre 2003, le gouvernement du Québec rendait un hommage public à 23 citoyennes et citoyens pour les actes de civisme exceptionnels qu'ils ont accomplis au cours de l'année 2002. La cérémonie de l'Hommage au civisme s'est tenue dans la salle du Conseil législatif de l'hôtel du Parlement. Elle était présidée par la ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration, Mme Michelle Courchesne. La ministre a alors remis sept médailles du civisme et 16 mentions d'honneur du civisme.
Un insigne du civisme, réplique miniature de la médaille, a également été remis à chacun des 23 récipiendaires.Les actes de civisme soulignés dans le cadre de la 20e édition de la cérémonie de l'Hommage au civisme ont été regroupés par catégorie.
Médailles du civisme
La médaille du civisme, accompagnée d'un insigne or, est décernée à une personne qui a accompli un acte de civisme dans des circonstances périlleuses. Faite de bronze, elle est gravée au nom du récipiendaire. On y voit deux visages qui symbolisent les deux composantes du thème Exposer sa vie pour en sauver une autre.
Dans la catégorie « risques de noyade », le gouvernement du Québec a décerné la médaille du civisme à :
Messieurs Paul Miron fils, de Shawville (Outaouais) et Stephen Turcotte (à titre posthume), de Quyon (Outaouais)
Le 18 août 2002, Stephen Turcotte, sa fille, son fils ainsi qu'un ami, Paul Miron, fils, se trouvent sur le bord de la rivière des Outaouais, à Quyon. Tout à coup, la fillette décide d'aller à l'eau et est brusquement emportée par le courant. Paul plonge aussitôt dans la rivière et parcourt la distance d'environ 15 mètres qui le sépare de la petite. Au même moment, M. Turcotte se jette lui aussi à l'eau pour secourir sa fille; il ne refera malheureusement pas surface. Quant au fils de M. Turcotte, âgé de 6 ans, il s'empresse d'aller chercher de l'aide. Paul réussit à rejoindre la fillette. Il l'agrippe, mais elle se débat et l'entraîne sous l'eau à plusieurs reprises. Lorsqu'il parvient enfin à la ramener sur la rive, la petite est inconsciente. Son décès sera constaté un peu plus tard dans la soirée. Quant au corps de Stephen Turcotte, il ne sera retrouvé que le lendemain.
Dans la catégorie « accidents », le gouvernement du Québec a décerné la médaille du civisme à :
Madame Josée-Anne D'Auray (à titre posthume), de Saint-Léonard (Montréal)
Le 12 janvier 2002, vers 17 heures, il tombe une pluie verglaçante et sur la route 417, la chaussée est très glissante. Josée-Anne D'Auray circule dans sa voiture en direction de Montréal lorsqu'elle est témoin d'une sortie de route : le conducteur du véhicule qui la précède perd le contrôle, effectue plusieurs tête-à-queue et se retrouve dans le fossé. Mme D'Auray immobilise son véhicule sur l'accotement et décide d'aller porter secours aux victimes de l'accident. Elle compose tout d'abord le 9-1-1, puis sort de son auto et se rend jusqu'à la voiture accidentée. C'est à ce moment qu'elle est frappée de plein fouet par un autre automobiliste qui a lui aussi perdu le contrôle de sa voiture en raison des mauvaises conditions de la route. Le décès de Mme D'Auray sera constaté peu après.
Messieurs Dominique Dufour, de Chicoutimi-Nord (Saguenay–Lac-Saint-Jean) et Jérémie Dufour, de Sacré-Coeur (Côte-Nord)
Le 23 octobre 2002, vers 6 heures, Jérémie et Dominique Dufour circulent sur la route 138 à l'ouest du lac Long, à Sacré-Cœur, lorsqu'ils arrivent sur les lieux d'un accident. Un camion citerne chargé de goudron chauffé à 300 °C est renversé sur le côté et un incendie fait rage dans le moteur; les flammes atteignent plus d'un mètre de hauteur. Les deux hommes conviennent d'aller aider le conducteur prisonnier de son camion. Ils doivent d'abord enjamber des fils électriques tombés sur la chaussée à la suite de l'accident, puis traverser des flaques de goudron brûlant. Ils tentent ensuite de trouver l'extincteur du camion, mais sans succès. Les flammes atteignent maintenant près de 5 mètres de hauteur. Le feu est tellement intense et menaçant qu'ils décident de sortir du camion avant que celui-ci n'explose. Mais en quittant la cabine, Jérémie trébuche et tombe dans le goudron brûlant. Dominique l'aide à se relever et les deux hommes se précipitent dans le lac afin d'atténuer la douleur causée par leurs brûlures. Le camion explose au même moment; le conducteur est brûlé vif. Par la suite, les deux hommes se rendront à l'hôpital.
Dans la catégorie « autres circonstances », le gouvernement du Québec a décerné la médaille du civisme à :
Messieurs Mathieu Jean et Jean Ricard, de Lac-à-la-Tortue (Mauricie)
Le 17 novembre 2002, il fait -17 °C et une tempête de neige fait rage. Il est maintenant 18 heures et la tempête s'intensifie. Sébastien Jean, parti à la chasse vers 13 h 30, n'est toujours pas revenu. Son frère Mathieu, accompagné de M. Jean Ricard, décide d'aller à sa recherche en véhicule tout-terrain. La forêt est tellement dense que pour progresser, ils n'ont d'autre choix que d'abandonner leur véhicule et de continuer à pied, en pleine tourbière. Ils avancent en criant le nom de Sébastien et en tirant à toutes les 15 minutes un coup de fusil dans les airs. La marche est ardue et ils doivent à plusieurs reprises effectuer des battues. Mathieu reste alors en place pendant que M. Ricard avance dans un rayon d'environ 150 mètres autour de lui. Une fois la piste retrouvée, M. Ricard crie en direction de Mathieu pour lui indiquer sa position et lui permettre de venir le rejoindre. Ils avancent péniblement dans des conditions extrêmement difficiles, s'enfonçant jusqu'à la taille dans des trous d'eau. Trempés et gelés jusqu'aux os, ils sont tentés de rebrousser chemin, craignant de se perdre à leur tour. Après deux heures de marche, Sébastien répond enfin à un coup de fusil. Il leur faudra encore 30 minutes pour le retrouver, et deux heures pour revenir au VTT en effectuant encore des battues pour retrouver leur chemin. Ils arrivent à la maison vers 23 h 30, et Sébastien est transporté à l'hôpital.
Mentions d'honneur du civisme
La mention d'honneur du civisme, accompagnée d'un insigne argent, est décernée à une personne qui a accompli un acte de courage ou de dévouement dans des circonstances difficiles. Présentée sous la forme d'un parchemin honorifique, elle est calligraphiée au nom du récipiendaire.
Dans la catégorie « risques de noyade », le gouvernement du Québec a décerné la mention d'honneur du civisme à :
Madame Julie Bélanger, de Charlesbourg (Capitale-Nationale), et madame Josée Boulay et messieurs Denis Chabot et Rolland Hallé, du Lac-Saint-Charles (Capitale-Nationale)
Le 27 novembre 2002, vers 13 h 30, un passant aperçoit une dame et un enfant dans le lac Saint-Charles, à environ six mètres de la berge. À cet endroit, l'eau atteint quatre mètres de profondeur. L'homme crie à l'aide. Mmes Josée Boulay et Julie Bélanger ainsi que MM. Rolland Hallé et Denis Chabot, qui se trouvent non loin de là, accourent aussitôt. Se tenant par la main, ils font la chaîne pour s'approcher des victimes. M. Chabot s'agenouille sur la mince couche de glace et essaie de saisir la dame, mais il est trop loin d'elle. Il décide alors d'utiliser les manteaux des personnes qui l'accompagnent en les nouant les uns aux autres, puis il tente de rejoindre la dame, mais c'est peine perdue. Une cinquième personne arrive sur les lieux et tend une couverture à M. Chabot. Ils parviennent enfin à sortir la dame de l'eau. Par la suite, M. Chabot, avec l'aide des secouristes, réussit à repêcher l'enfant. Les deux victimes sont rapidement transportées à l'hôpital.
Messieurs Daniel Benny et Lionel Simon, de Saint-Jean-de-Matha (Lanaudière)
Le 31 mai 2002, vers 19 heures, Daniel Benny se trouve au bord du lac Mondor, à Saint-Jean-de-Matha, lorsqu'il aperçoit une auto plonger dans le lac. L'auto flotte et continue à avancer. M. Benny se jette à l'eau et tente d'atteindre le véhicule. Il doit cependant revenir vers la plage, car il craint de ne pouvoir parcourir la distance qui le sépare de la voiture. Lionel Simon, un riverain, arrive sur ces entrefaites. Il tente à son tour d'atteindre l'auto à la nage, mais il fait demi-tour, car l'eau est glacée. M. Benny saute alors dans une embarcation. Comme elle n'a pas de rames, M. Simon retourne à l'eau pour la pousser. Lorsque les deux hommes réussissent enfin à atteindre l'auto, à 15 mètres de la rive, ils se rendent compte que la victime est toujours consciente. Ils lui demandent d'ouvrir la fenêtre. L'eau s'engouffre aussitôt dans le véhicule, l'entraînant au fond du lac. Au moment où l'auto disparaît, les deux sauveteurs aperçoivent les mains de la dame juste sous la surface de l'eau. M. Simon empoigne rapidement la victime et la tire vers la chaloupe. Ne pouvant hisser la victime à bord, M. Benny la soutient pendant que M. Simon ramène la chaloupe au bord de l'eau en nageant. Peu de temps après, les secouristes arrivent sur les lieux de l'accident et s'occupent de la victime.
Monsieur Ruqing Chen, de Montréal (Montréal)
Le 9 mars 2002, M. Ruqing Chen se trouve rue Dupuis, à Verdun, lorsqu'un jeune garçon l'interpelle pour lui dire qu'une jeune fille est tombée dans le canal de l'Aqueduc. M. Chen s'élance, parcourt une distance d'environ 225 mètres, enjambe une clôture et se retrouve près du canal recouvert de glace. Il aperçoit alors une fillette dans un trou de trois mètres de diamètre, à environ dix mètres du rivage. Elle est consciente, mais complètement paniquée. M. Chen se dirige vers elle, d'abord à quatre pattes, puis en rampant. À certains endroits, cependant, la glace est tellement mince qu'elle craque et que l'eau s'infiltre par-dessus. M. Chen avance maintenant à plat ventre. Lorsqu'il atteint la fillette, il l'agrippe fermement et réussit à l'extraire du trou d'eau. Il la ramène ensuite à la rive en la soutenant d'un bras et en rampant. Souffrant d'hypothermie, la fillette est rapidement emmenée à l'hôpital.
Monsieur Martin Larivière, de Saint-Roch-de-Richelieu (Montérégie)
Le 3 juin 2002, vers 17 heures, Martin Larivière est à bord d'un traversier qui se dirige vers Saint-Roch-de-Richelieu lorsqu'il aperçoit deux petites filles dans la rivière Richelieu. Il s'empare de deux bouées de sauvetage et les lance aux fillettes. L'une d'entre elles réussit à attraper une bouée et à nager jusqu'à la rive. L'autre fillette ne réussit pas à attraper la deuxième bouée et est emportée par le fort courant vers le milieu de la rivière. M. Larivière se jette aussitôt à l'eau, récupère la bouée et essaie de rejoindre la fillette qui dérive maintenant vers le chenal. Elle s'enfonce et remonte à la surface à plusieurs reprises. M. Larivière réussit finalement à rattraper l'enfant, toujours consciente, qui se trouve maintenant à plus de 50 mètres de la rive. Il l'assoit dans la bouée et la ramène au bord. Épuisé et à bout de forces, il doit même demander de l'aide pour sortir de l'eau.
Madame Ginette Morin, de Sacré-Coeur (Côte-Nord)
Le 15 octobre 2002, vers 11 h 45, dans une pourvoirie de Baie-Sainte-Catherine, Ginette Morin et son conjoint sont dans une chaloupe sur le lac Malbaie. Tout à coup, le vent se lève, et des vagues énormes se forment et font chavirer l'embarcation. Le couple se retrouve à l'eau, en plein milieu du lac. Bien qu'elle porte sa ceinture de sauvetage, Mme Morin avale beaucoup d'eau. Elle parvient malgré tout à regagner le rivage. Elle aperçoit non loin de là son conjoint, en difficulté. Il a dérivé pendant une vingtaine de minutes, cramponné à une pièce de bois; il est en état d'hypothermie. Mme Morin le ramène au bord du lac et le transporte sur son dos jusqu'à leur véhicule tout-terrain. Cependant, elle n'est pas au bout de ses peines car la route qui mène à leur chalet, situé à une dizaine de kilomètres, est très accidentée. Malgré ses engelures aux mains, Mme Morin doit tenir fermement son conjoint qui, par moments, perd conscience. Quand elle parvient enfin au chalet, elle doit encore conduire son conjoint, en camionnette cette fois, jusqu'au traversier qui le transportera sur l'autre rive où l'attendent des ambulanciers.
Monsieur Peter Wazlawek, de Longueuil (Montérégie)
Le 4 juillet 2002, vers 20 h 30, Peter Wazlawek, qui se trouve au lac Bonhomme, dans la région de Val-Bélair, est très inquiet. Son neveu, parti se baigner, ne répond pas à ses appels. M. Wazlawek s'empare alors d'un canot et part à sa recherche. Soudain, il voit son neveu, inconscient, remonter à la surface de l'eau, puis s'enfoncer de nouveau. Il plonge aussitôt dans l'eau, l'agrippe et le remonte à la surface. Il décide de le coucher sur lui afin de pouvoir le ramener à la nage vers la rive. Il parcourt ainsi environ 160 mètres, quand un parent arrive en canot. Les deux hommes tentent de hisser la victime à bord, mais l'embarcation chavire. Ils réussissent malgré tout à ramener le jeune homme sur la rive, distante d'une quinzaine de mètres à cet endroit. La victime est ensuite transportée à l'hôpital.
Dans la catégorie « accidents », le gouvernement du Québec a décerné la mention d'honneur du civisme à :
Madame Catherine Bergeron, de Jonquière (Saguenay–Lac-Saint-Jean)
Le 1er avril 2002, vers 15 heures, à Chicoutimi, un conducteur perd le contrôle de son véhicule et effectue une chute de 45 mètres dans la rivière Langevin, encore couverte de glace. L'auto capote et le conducteur reste coincé, retenu par sa ceinture de sécurité. Le passager, lui, réussit à détacher sa ceinture et à se hisser sur l'auto. Au même moment, Catherine Bergeron arrive sur les lieux de l'accident. Elle descend sur la glace et, accroupie, tente de s'approcher du conducteur. La glace se rompt, elle tombe à l'eau, réussit à en sortir, puis elle revient sur ses pas. Elle tend alors la laisse de son chien au conducteur, qui l'agrippe sans toutefois réussir à s'extraire du véhicule. Mme Bergeron décide de s'approcher de nouveau de l'auto. Elle essaie de défaire la ceinture du conducteur, mais n'y parvient pas. Au moment où elle regagne la rive, un homme lui lance un couteau. Mme Bergeron s'en empare, s'approche encore une fois de l'auto, puis remet le couteau au passager qui est sur l'auto. Celui-ci réussit finalement à couper la ceinture de sécurité du conducteur. Les victimes sont ensuite transportées à l'hôpital. Quant à Mme Bergeron, elle a subi un choc nerveux.
Dans la catégorie « incendies », le gouvernement du Québec a décerné la mention d'honneur du civisme à :
Messieurs Karl Blackburn et Robert Desgagné, de Roberval (Saguenay–Lac-Saint-Jean)
Le 23 mars 2002, vers 9 heures, M. Robert Desgagné apprend qu'un incendie fait rage au couvent des Ursulines de Roberval, où il travaille. Alors qu'il se rend à toute vitesse au couvent, M. Karl Blackburn l'aperçoit et décide de le suivre, en se disant qu'il y a sûrement un problème. En pénétrant dans le couvent, M. Desgagné constate que le feu est beaucoup trop intense pour qu'il puisse l'éteindre. Il demande alors aux religieuses de sortir. Lui et M. Blackburn montent aux deuxième et troisième étages. Ils y trouvent plusieurs personnes qu'ils s'empressent d'aider à descendre en les transportant dans leurs bras ou sur leur dos. M. Desgagné essaie ensuite de se rendre à la chambre d'une résidente située à côté du foyer d'incendie. Comme les flammes ont complètement envahi cette pièce, il poursuit son chemin en rampant jusqu'à la chambre de la victime. La fumée est très dense et le feu lèche le plafond. Il appelle la dame à plusieurs reprises, mais n'obtient aucune réponse. Constatant qu'il ne peut plus rien faire, il se penche, prend une grande inspiration et revient sur ses pas. Deux personnes ont péri dans l'incendie, et M. Desgagné a subi des brûlures aux mains.
Monsieur Robert Dorion, de Dorval (Montréal)
À Pointe-Claire, vers 1 heure, le 30 novembre 2002, Robert Dorion aperçoit une maison en feu. L'arrière du domicile est en flammes et l'avant est envahi par la fumée. M. Dorion se précipite vers la maison. Il crie et frappe à la porte. Soudain, la silhouette d'une femme âgée apparaît dans la fumée, derrière la fenêtre de la porte d'entrée qui est verrouillée. Il demande à la dame d'ouvrir la porte, mais elle ne répond pas. M. Dorion essaie en vain de trouver un objet qui lui permettrait de casser la vitre. Il tente à deux reprises de la briser avec son poing, mais elle résiste. Il essaie de nouveau avec ses deux poings et réussit cette fois à la fracasser. Une épaisse fumée noire s'échappe alors par la fenêtre brisée, empêchant M. Dorion de respirer. Il décide ensuite de retirer les morceaux de vitre pris dans le cadre et se coupe aux mains. Puis, il se penche à l'intérieur, agrippe la victime toujours consciente et la sort avec précaution. La maison est une perte totale.
Dans la catégorie « autres circonstances », le gouvernement du Québec a décerné la mention d'honneur du civisme à :
Monsieur Benoît Berger, de Sorel-Tracy (Montérégie)
Le 18 août 2002, vers 21 heures, M. Benoît Berger sort d'un dépanneur de Sorel-Tracy et monte dans sa voiture. Au même moment, il aperçoit un jeune homme qui menace la caissière avec une barre de métal. M. Berger revient aussitôt dans l'établissement. Il passe de l'autre côté du comptoir, empoigne le malfaiteur et lui assène un coup au visage. Ébranlé, ce dernier lâche son emprise et la caissière en profite pour lui faire perdre la barre qu'il tient à la main. L'altercation se poursuit jusqu'à ce que les deux hommes roulent au sol. M. Berger réussit alors à maîtriser le malfaiteur en lui coinçant une main dans le dos jusqu'à l'arrivée des policiers.
Monsieur Mikel Moudarres, de Saint-Laurent (Montréal)
Le 31 mai 2002, vers 22 h 30, M. Mikel Moudarres est au volant de son automobile et circule sur l'avenue du Parc, à Montréal. En s'arrêtant à un feu rouge, il aperçoit deux hommes qui se chamaillent sur le trottoir; l'un des deux hommes tient un couteau. Tout à coup, l'autre homme contourne l'auto et se réfugie du côté du conducteur, tandis que l'agresseur reste du côté du passager. M. Moudarres sort alors de son auto et s'approche de l'agresseur qui pointe maintenant son arme vers lui. M. Moudarres lui demande de ranger son couteau. L'agresseur, qui de toute évidence est en état d'ébriété, continue de proférer des menaces. M. Moudarres insiste. L'agresseur finit par céder, et par mettre le couteau dans sa poche. Au même moment, l'autre type s'approche pour le narguer. L'agresseur ressort son couteau et recommence à faire des menaces. M. Moudarres lui demande à nouveau de ranger son couteau, puis il réussit à maîtriser la situation jusqu'à l'arrivée des policiers.